La Banque de France confirme la bonne santé des entreprises du TRM
Comme tous les ans depuis 2009, la Banque de France a présenté son enquête sur la santé financière des entreprises de TRM en 2021, lors du congrès de la FNTR (fédération nationale des transports routiers) le 22 septembre dernier. Cette enquête confirme la bonne santé financière des entreprises du secteur en 2021.
Le secteur reste dynamique : 12% des entreprises ont moins de 1 an, plus de 50% des entreprise ont moins de 8 ans, 1/3 des dirigeants ont mois de 40 ans.
En 2021, l’activité a augmenté de 10% par rapport à 2020 après un recul de 5% en 2020 par rapport à 2019.
Le chiffre d’affaire a augmenté pour 80% des entreprises et 15% ont vu leur CA baisser en 2020 et en 2021.
Les effectifs ont augmenté de 3% en 2021 après une année 2020 où les entreprises avaient pu maintenir l’emploi.
Les entreprises ont retrouvé un taux de marge brute d’exploitation (EBE) à 6,4%, à la hauteur du niveau d’avant crise. La Banque de France indique que « dans un contexte de crise et de hausse des coûts du carburant, les entreprises ont réussi à répercuter ces hausses sur leur clients, sinon, il y aurait eu une baisse des marges ».
En 2021, les entreprises ont retrouvé le niveau de rentabilité d’avant crise à 2% et l’endettement a diminué car les fonds propres ont augmenté. Les entreprises sont donc plus solides.
Les entreprises de TRM représentent 1,6% de l’ensemble des PGE souscrits pendant la crise. Le taux de remboursement du secteur est supérieur de 3 points à celui de l’ensemble de l’économie. La Banque de France note aussi une augmentation du crédit-bail et de location mais globalement, l’investissement du secteur est plutôt stable.
La Banque de France a renforcé ses prévisions de croissance pour 2022, la meilleure résilience de l’économie devrait également profiter au secteur du transport.
L’AUTF souligne qu’avec les aides accordées au secteur du TRM en 2022 (aide au véhicule et remises sur le carburant), c’est plus de 1,5 milliard d’Euro, soit 3% du CA du secteur, qui ont été versés au secteur du TRM dont plus de 2/3 ont été supportés par les chargeurs puisque les remises sur le carburant n’ont pas été répercutés dans les indices du CNR.
L’enquête de la Banque de France sur les comptes 2022 pourrait montrer un doublement de la rentabilités des entreprises du TRM.