L’envolée des prix de l’électricité impacte durement le transport ferroviaire. Les professionnels du secteur réunis au sein de l’Alliance 4F ont alerté Elisabeth BORNE de l’urgence de la situation et de la nécessité de mettre en place des mesures spécifiques pour faire face à cette crise inédite.
Une crise sans précédent qui menace le secteur ferroviaire
La crise de l’énergie sans précédent impacte très fortement le transport ferroviaire qui fonctionne majoritairement à l’électricité.
A court terme, elle menace fortement la survie de nombre d’acteurs de la logistique ferroviaire qui se trouvent en difficulté pour surmonter l’envolée des coûts mais, également les chargeurs.
À moyen terme, elle aura des conséquences sur l’attractivité du mode ferroviaire et les stratégies modales sur lesquelles il sera difficile de revenir.
Elle ajoute de la tension sur le transport routier qui subit déjà une forte pénurie de conducteurs et met en risque l’industrie qui a besoin de capacités lourdes et massives pour acheminer ses marchandises.
Les coûts de l’énergie sont en train de ruiner les efforts consentis au titre de la relance qui commençaient à porter leurs fruits.
Les mesures présentées par le Gouvernement, dites « amortisseur » et « guichet », sont inadaptées au fret ferroviaire.
Pour répondre à l’urgence de la situation et accompagner de manière adaptée le secteur du transport ferroviaire, l’Alliance 4F formule deux demandes :
- Un plafonnement du prix de l’électricité́ de traction ferroviaire à hauteur de 180 € par mégawatt heure ;
- L’aménagement du dispositif existant d’aide aux péages afin que l’État prenne à sa charge l’intégralité́ des péages fret facturés par SNCF Réseau.
Sans aide des pouvoirs publics pour faire face à la hausse du prix de l’énergie, le fret ferroviaire, le transport combiné rail-route et l’ensemble de la chaine logistique sont menacés
En savoir plus sur l’Alliance 4F dont l’AUTF est membre actif : https://www.fret4f.fr/